TRIBUNES LIBRES

La Majorité municipale

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Tribune - Juillet 2024

Certains osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît : la majorité, dans sa magnanimité, avait tendu la main à la liste qui avait fait le score le plus faible (« Couleurs rabastinoises »), et dont l’élue était isolée. Or, dans le dernier journal municipal, cette même liste, s’imaginant lancer un pavé dans la mare, a écrit une tribune libre qui injuriait le maire et son équipe, sans avoir le moindre argument à alléguer. Cette agression verbale justifie que soit enlevée à cette élue sa délégation à la jeunesse ; il va de soi, en effet, que la majorité ne peut plus faire confiance aux alliés d’autrefois, auxquels elle n’avait fait aucun tort, et qui, par une soudaine foucade, rompent le lien qui les unissait à la majorité, remettant en question toute future collaboration. Ne pas savoir distinguer entre ce qu’on peut penser et ce qu’on peut écrire publiquement, c’est prouver à tous les Rabastinois qu’on n’a aucune maîtrise des codes républicains. Cette tribune avait cru intelligent de recourir à un apologue (petite histoire illustrant une morale) chinois évoquant une grenouille qui n’a jamais quitté le fond de son puits. Voilà qui convenait à notre Maire qui a vécu 14 déménagements ! À ces amateurs d’apologues à grenouilles, nous proposons, en guise de retour à l’envoyeur, de relire « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf ». Cette grenouille est bien française ; elle ne gît pas au fond d’un puits ; d’ailleurs, l’histoire ne dit pas si elle barbote dans la mare où le pavé fut jeté. Sympathique au demeurant, elle est incapable d’appréhender sa juste place dans l’univers (ce que les Grecs de l’Antiquité dénommaient « hubris »). Selon la morale de Jean de La Fontaine : « Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages », tels ceux qui croient qu’il suffit d’agonir le maire, sans sommation ni raison, pour « s’imposer ». Faut-il rappeler à ces gens qui aspirent à gouverner notre ville la première règle en matière d’opposition politique ? Dans une petite ville à taille humaine où l’on se croise souvent, on s’oppose sans s’injurier, en respectant ceux dont on ne partage pas les opinions. Qui plus est, on emploie des arguments précis et factuels, évitant les attaques ad hominem (qui s’en prennent à l’homme et non plus à sa politique). Du reste, si notre liste majoritaire classée par la préfecture « diverse-diverse » est aussi solide, c’est parce qu’elle repose sur un esprit de tolérance et de mutuel respect, bien au-delà de l‘esprit partisan ; nous agissons avec d’autant plus d’enthousiasme que notre pluralité s’est fondue, autour du Maire, en une synergie efficace. S’il est toujours possible de critiquer ce que nous faisons, il est impossible, en tous cas, d’accuser la majorité d’immobilisme ou d’irrespect envers qui ce soit. Les transformations que nous avons engagées sont multiples et patentes ; notre détermination à agir reste intacte, et les Rabastinois, qui ont bien compris qui est qui, nous témoignent leur soutien.

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Tribune - Avril 2024

Comment s’opposer encore et toujours, alors que les résultats de l’action municipale sont patents ? Telle est la délicate question à laquelle sont confrontés ceux qui tentent encore de jeter des grains de sable dans la machine municipale, d’autres ayant préféré jeter l’éponge. Les motifs de reproche sont si ténus qu’ils peuvent s’assimiler à des grains de sable. Qu’on en juge : l’un de ces opposants parcourt le marché, une antienne en bouche : deux euros ! Et oui, telle est la somme que désormais les Rabastinois devront débourser (avec réductions de toutes sortes pour les enfants, étudiants et chômeurs) lorsqu’ils viendront arpenter notre musée de France. Auparavant, seuls les non Rabastinois payaient. Alors pourquoi ces deux euros ? Ils permettent à tous les Rabastinois de participer, moyennant une somme symbolique, au projet de rénovation lancé par l’équipe actuelle pour ce musée. Rappelons que ce dernier était en passe de perdre son appellation « de France ». Ces deux euros sont une goutte d’eau, alors que l’équipe municipale remet le bateau à flot. Réfléchissons bien : la gratuité est-elle la meilleure façon de donner enfin du prix à notre trésor commun ? Ce trésor est en effet le fruit de notre histoire locale et des acquisitions faites par son conservateur, Guy Ahlsell de Toulza, dont nous saluons la compétence et le dévouement. Nous avons le plus grand respect pour ce musée que nous avons enfin doté d’un plan scientifique et culturel, et auquel nous avons impulsé une nouvelle dynamique. Nous avons notamment sauvegardé pour les futures générations la mémoire de son conservateur, en faisant réaliser un film par 16 heures dans lequel Guy de Toulza explique toutes les oeuvres, oeuvres que nous sommes en train de dûment recensées. Nous avons aussi refait le mur qui nous sépare de l’hôtel de Rolland ; nous aurons bientôt une cour où organiser des événements en extérieur. Bref, nous avons donné à ce musée un nouveau départ, et donc une nouvelle valeur. Là comme ailleurs, nous rompons avec un passé qui a laissé beaucoup de choses stagner, et d’autres péricliter. Or un ancien élu, par un beau jour de marché, s’est permis de reprocher au maire d’évoquer le passé pour mieux mettre en valeur ses réalisations présentes. Ce à quoi nous rétorquons qu’il est fort difficile de prouver que la promesse d’un « nouveau départ » a été tenue si l’on ne précise pas de quelle situation on a hérité. Et puis, les élus de listes anciennes, encore dans l’opposition, ne cessent d’arguer du passé pour tenter de donner des leçons au maire (même si d’autres sont conscients du travail accompli). Dès lors, pourquoi le maire ne rappellerait-il pas lui aussi ce passé pour en faire une salutaire critique ? Tout cela est de bonne guerre. Ce qui est certain, c’est que nous faisons de la politique autrement ; loin d’avoir une appartenance politique revendiquée et des ambitions politiciennes, nous cherchons à améliorer la vie de tous nos concitoyens : un beau projet !

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Tribune - Janvier 2024

Après nous avoir prodigué force « leçons », nos opposants tentent la politique de la chaise vide, refusant de siéger au conseil municipal ; mêlés au public, ils ont dû écouter la leçon de démocratie du maire : tels ont été pris ceux qui croyaient prendre ! Ces opposants piétinent leurs devoirs d’élus en ne venant plus en commission, si bien que le maire a dû leur envoyer une lettre avec copie au préfet : « Je vous rappelle que le règlement intérieur du conseil municipal stipule que les commissions examinent les affaires soumises, émettent de
simples avis ou formulent des propositions avant délibération du conseil municipal. La majorité a travaillé ses dossiers et a parfois sur eux un avis différent du vôtre, ce qui n’a rien à
voir avec ce que vous appelez une chambre d’enregistrement ». Dans cette même lettre, le maire rappelait avoir proposé aux opposants une délégation aux finances et la gestion d’un budget participatif, bien sûr en vain : à l’intérêt des Rabastinois, ces opposants préfèrent la négativité, fût-ce de mauvaise foi. Alors que le maire leur a cédé en augmentant la place faite à leurs tribunes libres, ils prétendent d’être pas écoutés et s’unissent
pour écrire un tract qui semble être le début d’une liste. Ils s’y targuent d’avoir fait 40 HLM sur les deux précédents mandats. Mais nous sommes la lanterne rouge du Tarn ! Enfonçons le clou : ils avaient choisi un opérateur qui aurait fait si peu de logements que nous aurions eu une amende ruineuse (loi SRU) ; et ils s’étonnent qu’on ne les ait pas écoutés ! Qu’ils soient plus pertinents et ils seront entendus. Quand une idée est bonne, nous la prenons. Ils nous reprochent nos études selon eux inutiles. Ces bonnes gens semblent ignorer que sans étude sérieuse, on n’obtient pas de subvention, et que sans subvention on ne réalise aucun projet d’envergure. Est-ce parce qu’ils n’ont mené aucun grand projet qu’ils s’imaginent que les études ne servent à rien ? Ils critiquent les bornes rétractables imposées par la sécurisation des lieux publics : ont-ils conscience que nous sommes au niveau urgence attentat ? Ils nous ont légué le camping avec des toilettes turques fissurées, un état général lamentable, et ils osent nous reprocher de le sauver avec des gens dont c’est le métier ? Ils ont laissé les eaux usées se déverser dans le Tarn et là encore ils ont l’audace de critiquer ceux qui règlent les problèmes qu’ils n’ont pas su régler. Rappelons
la fermeture de la rue des Abreuvoirs depuis 16 ans ! Mieux encore, ils s’étonnent que le maire ait préféré rétribuer tous ses colistiers : mais le maire est un homme de partage qui pense que tout travail mérite salaire. Or, les Rabastinois
constatent que nous avons indéniablement travaillé. Ce bric-à-brac de critiques infondées atteste, en vérité, d’une association de bric et de broc. Nous assistons aujourd’hui à un vaudeville ; ceux qui se disputaient hier nous jouent : « Embrassons-nous Folleville ! » Tout le monde s’amuse et personne n’y croit.

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Tribune - Octobre 2023

Certains rêvent de nous coller une étiquette politique, notamment ceux qui, avec les lettres du nom du maire (en faisant une anagramme), inventent un héros à lunettes qui ne serait « ni de gauche ni de gauche ». Pourtant, nous, majorité, avons été classés par la Préfecture « divers-divers ». Dès notre prise de fonction, nous avons entrepris la restauration de l’espace social (secours populaire et planning familial), augmenté les subventions pour la solidarité (CCAS, secours populaire, secours catholique, restau du cœur …) ; avec Couffouleux nous avons recruté un nouvel éducateur pour la MJC, financé une entité destinée aux jeunes les plus défavorisés (EVS) ; nous tâchons de rattraper l’effroyable déficit en logements sociaux que nous ont laissé en héritage des mairies pourtant… « de gauche », déficit nous rendant passibles de lourdes amendes. Nous avons organisé un lieu de baignade en centre-ville gratuit et sécurisé. Nous privilégions nos petits artisans et commerçants, c’est pourquoi nous avons préempté un terrain où se seraient installés des magasins de grandes chaînes commerciales. Nous avons sorti d’un statut précaire les professeurs de l’école de musique. Enfin, ce maire que d’aucuns se plaisent à caricaturer, perçoit 800 euros bruts sur les 2.200 auxquels il pourrait prétendre ; il a choisi de partager avec son équipe.

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Tribune - Juillet 2023

L’opposition demande qu’un rabais soit fait sur la taxe foncière. Elle demande aussi une cantine en transition. Or ces deux demandes sont elles cohérentes ? Bien sûr la transformation sur place de produits locaux est un beau projet. Nous le défendons sans réserve parce que les enfants sont pour nous une priorité. Mais les oppositions doivent avoir conscience que les coûts seront supérieurs à ceux d’aujourd’hui. Et qui paiera ? Pour que le prix de ces repas soit acceptable pour tous les parents, (notamment pour ceux qui sont loin de payer une taxe foncière), il faudra que l’Agglomération qui détient la compétence scolaire mette la main au portefeuille, quitte à augmenter la taxe foncière ; laquelle a augmenté précédemment du fait que le scolaire coûtait plus cher. Le maire avait voté cette augmentation, parce qu’elle était en faveur des enfants, ce que ses opposants lui avaient tous reproché. Ces derniers demandent aujourd’hui un petit cadeau pour les propriétaires modestes, avec pour effet un beau cadeau aux propriétaires plus aisés. Telle ne sera pas notre politique : nous continuerons de la mener en faveur de tous les Rabastinois et surtout de tous les enfants qui sont notre avenir commun. La taxe d’habitation ayant été supprimée, la taxe foncière est indispensable à l’action municipale comme à celle de l’Agglomération.

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Tribune - Avril 2023

Avoir été chassé.e.s de la liste majoritaire ou l’avoir quittée sur un coup de tête, voilà qui en dit long sur le caractère peu amène des élu.e.s indépendant.e.s (un peu d’orthographe dite « inclusive » pour ne surtout pas invisibiliser les femmes). Ces personnes se sont vite avérées incapables d’interagir civilement. Dès lors en rupture de ban, elles siègent en conseil municipal à côté de celles et ceux qui sont fâchés entre eux et qui ont perdu leur tête, mais s’entêtent quand même à filmer le maire. Le premier magistrat de la ville rassure ces réalisateurs à la petite semaine : il est temps de redescendre sur terre ! Quant aux opposantes soupe-au-lait qui se répandent sur les réseaux sociaux, combien de « likes » récoltez-vous ? Ne vous en déplaise, les Rabastinoises et Rabastinois sont conscients du travail réalisé par l’équipe actuelle dans un contexte difficile. Le maire doit batailler, outre contre celles qui l’agressent en conseil municipal, contre des groupes radicaux qui veulent régner sur Rabastens, en taguant ses murs, en voulant éradiquer la 5G ou interdire la vidéoprotection. Or, le maire et son équipe sont un rempart, et rassurent tout le monde : le cap sera tenu, parce qu’ils ont réussi à dépasser les clivages idéologiques et travaillent ensemble pour l’intérêt général des Rabastinoises et des Rabastinois.

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Tribune - Décembre 2022

Certains élus appartiennent désormais à une opposition qui a perdu sa tête ; ils ne savent plus où ils habitent : mon logo est-il vert ? Est-il bleu ? À quel engagement, moi qui suis « engagé pour Rabastens » dois-je me vouer, et surtout avec qui ? Parmi ces élus errant, désemparés, il en est un qui se prend pour un inspecteur des travaux finis, visitant les chantiers, sans demander la permission à la mairie. Affirmant contre toute raison que le toit de l’espace social place Saint-Michel, en cours de restauration, devait être en tuiles, cet élu a imaginé pouvoir faire arrêter le chantier : on aurait alors recommencé à faire la charité sur le trottoir, comme auparavant, lorsque le dojo n’avait pas encore été donné au secours populaire. Une autre élue de cette même liste vitupère contre la solution trouvée par la municipalité pour rouvrir enfin la rue des Abreuvoirs et vote contre. Ces élus avaient appartenu à une équipe municipale qui avait laissé les choses en l’état. Ajoutons que la majorité municipale actuelle est toujours prête à accueillir les bonnes volontés de l’opposition, celles qui cherchent vraiment l’amélioration de notre commune : plutôt que d’essayer de nuire à l’équipe en place, il est temps d’œuvrer pour le bien commun !

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Tribune - Septembre 2022

Depuis que la tête de liste d’Engagés pour Rabastens a jeté l’éponge (ce qui a coïncidé avec le lancement de nos chantiers) les conseils municipaux sont apaisés, l’opposition s’est « normalisée ». Il était temps que les énergies convergent, car il y a beaucoup à faire. Toutefois, une nouvelle élue d’Engagés pour Rabastens, faisant cavalier seul, s’est fendue, dès son arrivée, d’une lettre à la Préfecture pour demander des comptes au maire sur des procédures qui ne lui auraient pas permis d’être là plus tôt. Cette nouvelle élue aurait pu se rappeler qu’elle tentait de mettre en cause un maire, certes nouveau dans ses fonctions, mais qui, dans une vie antérieure, a été inspecteur général de l’administration, ce qui suppose une culture administrative et une habitude de travailler avec les préfets et les préfectures. Ce type de lettres (il y en a eu d’autres auparavant) a toujours l’effet inverse à celui recherché : il accrédite celui qu’il vise à discréditer, et vice versa pour l’envoyeuse. Quoi qu’il en soit, et sans doute à cette exception près, le maire et tous les élus vont désormais travailler de conserve. Les élus de l’opposition ont d’ailleurs été conviés à participer à la réfection des différentes commissions. Tout est en place pour de fructueuses interactions. Rappelons toutefois à certains opposants pressés d’imposer leurs vues que c’est l’équipe majoritaire qui garde la main.

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Tribune - Juillet 2022

Quatre élus d’Engagés pour Rabastens et deux élues indépendantes ont décidé de suivre une formation destinée aux élus d’opposition et portant sur les budgets. Ils se sont inscrits au niveau 2. Mais peut-être un niveau grand débutant eût-il été plus adapté. Comment pouvaient-ils ignorer qu’on ne peut dépenser l’argent d’une commune sans avoir obtenu au préalable l’autorisation de son maire ? Le Guide (relatif à la formation des élus) du Ministère de l’Intérieur stipule : « Même s’il s’agit d’une dépense obligatoire, l’élu ne peut se prévaloir de son droit à la formation pour engager sous sa propre signature en acceptant un devis en lieu et place de la commune. Il doit donc obtenir l’autorisation du maire ». Cette autorisation n’a été ni obtenue, ni même demandée. Cette formation coûte 3.360 euros. Et pourtant, seuls Alain Brest et Patrick Guénot (qui n’ont bien sûr pas fait partie de cette équipée) ont posé des questions pertinentes lors des réunions de la commission des finances. Enfin, cerise sur le gâteau : deux de ces élus prétendant être formés avec l’argent public sont démissionnaires du Conseil Municipal.

Tribune - Mai 2022

Depuis presque deux ans, tout ce que nous avons entrepris a été vilipendé, parfois avec une véhémence si excessive qu’elle en était insignifiante. Faut-il rappeler ce que dit Boileau : « La critique est aisée, l’art est plus difficile ». À ceux qui prétendent aujourd’hui que nous perdrions du temps, nous répondons que visiblement, ils ne savent pas comment on gère des projets municipaux. Ils nous reprochent de passer par des études de faisabilité et de coût. Mais comment faire autrement ? Ces études sont nécessaires pour obtenir des subventions, et ensuite lancer des appels d’offre, et enfin solliciter des entreprises susceptibles de répondre à nos appels d’offre. Ainsi, pour la réfection du bâtiment municipal dédié au secours populaire, nous avons eu du mal à trouver un architecte, et aujourd’hui, aucune entreprise n’a encore répondu pour le gros oeuvre ! Les « Yaka-Fokon » ont beau se déchaîner, feraient-ils mieux à notre place ? Or notre ville, comme chacun a pu le constater, se retrouve dans un état tel qu’il devrait conduire nos opposants à assumer enfin leurs responsabilités, en se dévouant à nos côtés afin que notre ville ait de meilleures infrastructures. Souhaitons que la guerre aux portes de l’Europe aide chacune et chacun à recouvrer le sens commun : fi des guéguerres rabastinoises ! Avançons désormais de conserve pour un mieux-vivre à Rabastens !

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Tribune - Décembre 2021

Seuls, ceux qui n’ont pas eu de grand projet en leur temps, ou se seraient contentés de gérer le courant, peuvent nous reprocher de lancer des études de faisabilité : celles-ci sont indispensables afin de prévoir un budget, d’aller chercher des subventions, et in fine de décider en toute sécurité ce qu’il faut faire. Nous avons des projets pour notre ville, mais nous ne perdons pas de vue que notre budget est contraint. Ces indispensables études nous ont coûté 80 000 euros ; elles portent sur le plan de circulation qu’il faut repenser avec méthode, le projet de passerelle avec Couffouleux, la nécessaire modernisation des installations de rugby, la rénovation de la piscine et un diagnostic pour conserver notre étiquette « musée de France ». L’état dans lequel nous avons trouvé le musée est révélateur : outre l’absence d’un plan scientifique pourtant obligatoire, ce musée est sans chauffage, avec une électricité et une toiture défaillantes. Autre toiture à refaire : celle de Notre-Dame des Blancs. Et puis, nous venons d’apprendre que l’inscription de Notre-Dame du Bourg à l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle n’avait pas été correctement réalisée en son temps : à nous de rédiger le dossier exigé par l’UNESCO ! Nous exhumons aussi le dossier de la maison effondrée rue des Abreuvoirs depuis…. 15 ans ! Nos prédécesseurs nous ont laissé du pain sur la planche.

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Tribune - Octobre 2021

La plupart de nos infrastructures sont à refaire ou à restaurer. Nous aurions pu recourir à une vieille rengaine et ainsi diminuer considérablement notre charge de travail. Aux bénévoles du secours populaire logés dans des bâtiments délabrés, nous aurions dit : « nous sommes endettés ». Aux vendeurs du marché qui font face depuis trop d’années à une électricité défaillante, aux rugbymen mécontents des conditions dans lesquelles ils accueillent les autres clubs, à ceux qui veulent sauver l’ancien presbytère pour y loger des pèlerins, aux parents d’élèves attendant la réfection de l’école Las Peyras ou une cantine en production, à ceux dont les enfants n’apprennent pas à nager dans une piscine municipale à réparer, à ceux qui s’étonnent que notre « musée de France » reste en l’état, à ceux qui s’énervent contre le plan de circulation, à ceux qui ont des nids de poule dans leurs rues… à tous, nous aurions pu répondre « nous sommes endettés ». Mais nous nous sommes donnés pour mission de restaurer Rabastens, sans augmenter les impôts communaux ni alourdir notre dette. Cette tâche est difficile et prendra du temps, nous tiendrons nos engagements : nous avons été élus pour ce nouveau départ que vous êtes majoritaires à soutenir.

Tribune - Juillet 2021

À Rabastens, les conseils municipaux durent jusqu’à cinq heures : les oppositions ont en effet perdu tout sens de la mesure, s’adressant au maire et à la majorité avec une outrecuidance qui confine à l’incivilité. Dans cette course à l’échalote, certaines caracolent en tête. L’une prétend que l’équipe majoritaire ne gère pas la commune comme une entreprise et ne prend pas en compte les risques, l’autre au contraire affirme que le maire gère sa mairie comme une startup. Or, en s’unissant pour faire courrier commun, en complotant ensemble pour mieux harceler le maire, chacune de ces oppositions brouille son propre message et perd de nombreux sympathisants, désorientés par cette agressivité malsaine. Et puis, les perles des unes étant portées en sautoir par les autres, tous ces opposants éperdus finissent déshonorés par cette foire à l’empoigne que sont devenus les conseils municipaux, une foire à l’empoigne que les Rabastinois réprouvent en masse. Ces oppositions, dont la négativité est vaine, devraient relire « Le coche et la mouche » de Jean de La Fontaine. Pendant que la majorité prodigue ses efforts pour tirer le coche « au haut » de la montée, la mouche s’agite et vrombit : ces oppositions retrouveraient leur dignité si elles aidaient, au moins parfois, à la manœuvre.

Tribune - Mars 2021

Deux oppositions ne cherchent qu'a démolir, Rien ne leur convient jamais et quoi que nous fassions, ils entravent, ils critiquent, ils méprisent. Dans le déni de leur défaite, ces perdants parlent au maire de haut et ils lui font constamment la leçon, quitte à se prendre les pieds dans le tapis, par exemple sur la question du surendettement. Notre maire a réalisé une opération prudente, mais clairement profitable à notre ville. Ces deux oppositions lui ont pourtant reproché de ne pas attaquer, bille en tête, la banque Dexia. Mme Campredon a dégainé Saint-Leu la Forêt, un modèle à suivre : hélas ! Elle en était restée à la victoire de cette ville en première instance, ignorant les procès perdus en appel et en cassation, et une situation financière aggravée. Venu à sa rescousse, M. Brest a dit avoir été « à deux doigts de gagner ›› contre Dexia, oubliant la facture de l'avocat (environ 90 0000 €) que M. Verdier a refusé de payer, prenant ä son tour un avocat pour un procès aujourd'hui en appel : pour finir nous devrons payer 1 Quand ils ne répandent pas leur mauvaise foi et leur rancœur sur les réseaux sociaux, certains vont jusqu'à appeler la Préfecture ou l’agglomération, dans l'obsession de nous nuire... A l'exception de M. Guénot, ces deux oppositions qui ne font que de l'obstruction ont perdu tout sens de l'intérêt général.

Tribune - Décembre 2020

Pendant la campagne municipale, notre inexpérience politique nous a fait passer pour des « bleus ». Pourtant, depuis, nous avons constaté que les donneurs de leçons n’étaient pas forcément les plus qualifiés. Passons sur le dossier introuvable de Notre-Dame-du-Bourg qui a entraîné une faute déontologique de l’opposition (nom d’un agent territorial ayant été cité dans La Dépêche). En remettant en ordre de marche la mairie, nous avons aussi découvert des manquements aux règles des marchés publics : la restauration du toit de l’église de Vertus (48 970 €) s’est faite sans mise en concurrence, ce qui a engendré un refus de paiement de la part du trésor public. Le projet du city stade (64 204 €) a avorté pour les mêmes raisons. Depuis 2016, les subventions accordées pour l’achat d’œuvres au musée de Rabastens n’ont jamais été réclamées (somme de 20 710 € en souffrance). Nous avons aussi constaté une dépense de plus de 20 000 € sur 3 ans pour la mise en place deux sites internet pour la mairie et pour Notre-Dame-du-Bourg. De l’avis de tous les spécialistes, pareille somme était très au-dessus des prix pratiqués. Or ces sites étaient faits de telle sorte qu’ils ne pouvaient être mis à jour par les agents de la mairie. L’action municipale ne peut être menée sans commencer par une remise en ordre. Celle-ci nous permettra d’aller plus loin.

Tribune - Septembre 2020

Après notre victoire, certains se sont montrés mauvais perdants, alors que deux listes, celles d’Alain Brest et de Sandrine Madesclair, ont décidé d’être constructifs, ce qui nous a permis, en retour, de montrer notre volonté d’ouverture. Comme nous nous y étions engagés, toute notre équipe est dans une dynamique : les indemnités réparties entre tous les adjoints et délégués témoignent de la volonté du maire de « jouer collectif » en étant partageur (894 € brut pour le maire sur les 2139 € possibles). Mauvaise surprise : la communauté d’agglomération en charge des écoles nous réclame environ 300.000 € versés sur le budget de Rabastens par les assureurs pour réparer les malfaçons de Las Peyras : est-ce cette somme qui était destinée (promesse de l’équipe Engagés pour Rabastens) à mettre à double sens de circulation l’avenue de la Croix- Blanche qui conduit à cette école ? En outre, le dossier sur Notre-Dame du Bourg nous a été livré incomplet, ce qui ne nous empêchera pas d’en poursuivre la restauration. Quoi qu’il en soit, le renouveau est lancé : le cahier de doléances sur le marché du samedi remporte un franc succès. Le samedi est aussi le jour des mariages, désormais « personnalisés » par un discours réalisé après un entretien avec les futurs époux. Le message ainsi envoyé est clair : nous sommes à votre service !